Cette carte nous apprend comment sont réparties les pratiques religieuses en Indonésie. Instructive et bon à savoir !

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Chant du Parti national indonésien dès 1928, ce n’est qu’en 1945 que « Indonesia Raya » devint hymne national de l’Indonésie lors de la déclaration d’indépendance du pays. Je vous propose de le découvrir mais surtout de le comprendre avec cette traduction de la Grande Indonésie.
INDONESIA RAYA
Indonesia, tanah airku, tanah tumpah darahku
Di sanalah aku berdiri, jadi pandu ibuku
Indonesia, kebangsaanku, bangsa dan tanah airku
Marilah kita berseru, « Indonesia bersatu! »
Hiduplah tanahku, hiduplah negeriku,
Bangsaku, rakyatku, semuanya
Bangunlah jiwanya, bangunlah badannya
Untuk Indonesia Raya!
Refrain
Indonesia Raya, merdeka, merdeka!
Tanahku, negeriku yang kucinta
Indonesia Raya, merdeka, merdeka!
Hiduplah Indonesia Raya!
Indonesia Raya, merdeka, merdeka!
Tanahku, negeriku yang kucinta
Indonesia Raya, merdeka, merdeka!
Hiduplah Indonesia Raya!
GRANDE INDONÉSIE
Indonésie, mon pays, terre de ma naissance
C’est là-bas que je me tiens, guide de la terre mère
Indonésie, ma nation, ma nation et mon pays
Allons, clamons tous: « Indonésie unie! »
Que vive ma terre, que vive mon pays,
Ma nation, mon peuple, tous
Que leur esprit s’éveille, que leur corps se lève
Pour la Grande Indonésie!
Refrain
Grande Indonésie, libre, libre!
Ma terre, mon pays que j’aime
Grande Indonésie, libre, libre!
Vive la Grande Indonésie!
Grande Indonésie, libre, libre!
Ma terre, mon pays que j’aime
Grande Indonésie, libre, libre!
Vive la Grande Indonésie!
Voilà une initiative qui ravira les gourmands l’agglomération lyonnaise en manque de saveurs exotiques : le Festival Culinaire Indonésien ! L’Association des étudiants indonésiens de Lyon (PPI Lyon) organise le 5 avril 2015 un festival dédié à la gastronomie indonésienne. Lors de cette journée, un chef indonésien sera présent pour une démonstration mais aussi pour vous donner quelques tuyaux de cuisine ! Soto ayam (soupe de poulet), sate kambing (brochette de chèvres), sambal (piment), terasi (pâte de crevettes) krupuk (galette frite), bubur (riz bouilli), nasi ou mie goreng (riz ou nouilles frits)… qu’est-ce qui vous fait envie ?
Selamat Makan !
L’Indonésie est le premier pays trilingue au monde ! Effectivement, la quasi majorité des habitants parlent le Bahasa Indonesia qui est la langue commune de l’archipel mais ils parlent aussi leur langue maternelle régionale (ex : le javanais, le sundanais) et enfin, ils apprennent, comme nous, une langue étrangère comme l’anglais, le français ou encore le japonais. Pas mal, n’est-ce pas ?
La nourriture est souvent l’une des raisons pour laquelle de nombreux voyageurs sont attirés par l’Asie. Pour ma part, vous le savez peut-être, j’ai l’estomac fragile et le palais monomaniaque, je ne suis donc pas en Indonésie pour la nourriture mais plutôt pour l’ambiance. A Yogyakarta, j’ai pourtant découvert une adresse on ne peut plus typique où délices et ambiance sont rassemblés : le warung de Mama Ika.
Tous les jours à partir de 17-18h, dans le Gang II de Sosrowijayan Wetan, juste à côté du terrain de basket (sur la droite quand on vient de Sosrowijayan street), Mama Ika déballe son restaurant de fortune et impeccable pour y servir les plats que son mari cuisine avec amour. Amour oui, de la vraie soul food javanaise ! Il n’y a qu’une table chez Mama Ika, autour de laquelle tout le monde est invité à s’asseoir et partager son repas, c’est très convivial.
La première fois que j’y suis allée, Mama Ika portait le hidjab et fumait une cigarette, j’ai tout de suite su que cet endroit me plairait ! Apres 20 minutes, Mama enleva son foulard et mis la musique, de la pop indonésienne. Déconcertant, n’est-ce pas ? En discutant avec mon amie Lolo, chef dans un restaurant voisin, j’ai compris qu’elle portait le hidjab juste parce qu’elle avait froid aux oreilles ! Effectivement, ce jour-là il avait plu toute la journée et il fait un peu moins de 25°… D’ailleurs, elle n’était pas la seule dans ce cas, un homme est aussi entré sous la « tente » en chaussures, pantalon et anorak d’hiver pour prendre un « thé bien chaud », a-t-il dit.
Chaque jour, les plats sont différents : beignets de légumes ou de soja, soupes, poulet grillé, œufs aux plats, tofu épicé, haricots à l’ail et je ne saurais mentionner toute la diversité de cette cuisine mais le warung Mama a surtout une clientèle d’habitués, des locaux bien sûr (un vieil américain pas aimable pour un sou portant la djellaba et parlant un indo parfait, un jeune venant ici tous les jours après son boulot, une voisine enceinte venant acheté ses beignets, etc.). Pour accompagner votre repas, je vous recommande le thé glacé au jasmin qui est très bon !
Selamat makan ! Bon appétit !
Niveau prix, je m’en suis pour 25 000 IDR pour une assiette bien remplie de riz, 2 types de légumes, deux belles cuisses de poulet bien grillés et parfaitement épicées, un beignet de soja, un autre de légumes ainsi que deux grandes choppes thé au jasmin.
Note importante : Mama ne parle QUE indonésien et javanais mais quelqu’un autour de la tablée vous aidera certainement à vous faire comprendre auprès d’elle.
Note complémentaire : Mama Ika a une autre capacité tout autant consacré au bien-être, elle fait des massages javanais, full body, qui durent environ une heure et coûtent 100 000 IDR. Elle peut venir à votre hôtel si vous le souhaitez (elle n’a pas de salon).
A l’occasion de la 6è rencontre pour la littérature indonésienne organisée par l’association franco-indonésienne Pasar Malam, j’ai assisté à la conférence « Paris vu de Jakarta » qui avait lieu à l’INALCO, Institut Nationale des Langues et Civilisations Orientales à Paris. Cette année, Leila S Chodori, célèbre journaliste au journal indonésien Tempo et écrivaine, était l’invitée d’honneur et nous présentait son premier roman (elle, d’ordinaire nouvelliste) « Retour » (titre original : « Pulang ») racontant l’exil d’intellectuels indonésiens ayant quitté leur patrie dès le commencement de la dictature de Suharto en 1965. Cette rencontre accueillait également plusieurs experts de l’Indonésie tels Michel Adine, le traducteur du livre de Leila, Etienne Naveau, docteur en philosophie et maître de conférence en langue, littérature et civilisation indonésiennes, Jérôme Samuel, maître de conférence en indonésien à l’INALCO et auteur de plusieurs ouvrages (Modernisation lexicale et politique terminologique : le cas de l’indonésien, Manuel pratique d’indonésien) et articles (Banian, Archipel) sur l’Indonésie, ou encore Philippe Granger, maître de conférence en linguistique et en indonésien et directeur de l’Institut Universitaire Asie-Pacifique de l’Université de la Rochelle. Autant vous dire, du beau monde !
Dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 1965, six généraux du haut état-major de l’armée de terre indonésienne sont enlevés par des groupes de soldats. Ils sont emmenés à la base aérienne de Halim près de la capitale Jakarta, puis abattus. Le 1er octobre à 7 heures du matin, un officier de la garde présidentielle, le lieutenant-colonel Oentoeng, annonce à la radio être à la tête d’un « Mouvement du 30 septembre » (en indonésien Gerakan September Tigapuluh) qu’il définit comme « intérieur à l’armée, et dirigé contre le conseil des généraux… qui projetait un coup contre-révolutionnaire…« . L’après-midi, un deuxième communiqué annonce qu’un « conseil de la Révolution » va assumer l’autorité suprême. Puis la radio diffuse une déclaration de soutien du chef de l’armée de l’air, le général Omar Dhani. Un général inconnu, Soeharto, organise la répression. En quarante-huit heures, les rebelles sont arrêtés. En réaction à ce que le régime va désigner par l’acronyme très évocateur de « Gestapu », Soeharto décrète la dissolution du Parti communiste indonésien (PKI), accusé d’en être l’auteur. S’ensuit une chasse aux communistes et à leurs familles et sympathisants qui durera des mois et fera entre 500 000 et un million de morts selon les estimations. [Source : Wikipedia]
Les générations ayant vécu dans les années 1960, 70s et 80s ont tous connus ces événements macabres. Pour les suivants, c’est la version officielle protégeant de « l’ennemi communiste » orchestrée par Suharto (dans les livres scolaires, dans un livre blanc rédigé par le régime, un film a même été réalisé) qui a prévalu des années (jusqu’en 1998 au moins). Pendant 32 ans, tout ce qui était rouge, même rose, ou de gauche a été banni, proscrit, officiellement interdit. La « vraie » version devenant ainsi souterraine.
Venant de terminer ses études au Canada, Leila C. Chudori décide de fêter son diplôme en France avec ses camarades. La première chose qu’elle souhaite alors faire découvrir à ses amis est la nourriture indonésienne. Elle se retrouve alors à l’Indonesia, un restaurant indonésien situé rue de Vaugirard où elle rencontre Oemar Said, exilé ayant fuit l’Ordre Nouveau. Ce premier contact avec cette part de l’Histoire de son pays fût comme une graine plantée dans son esprit, son coeur peut-être.
A son retour en Indonésie, elle trouve un job chez Tempo qu’elle n’a pas quitté depuis. Son travail de journaliste lui donne l’occasion de rencontrer d’anciens prisonniers politiques devenus aussi journalistes et écrivant sous des noms d’emprunt. A cette époque, elle apprend l’existence d’une loi dite pour un « environnement propre » mise en place par le Ministère de l’Intérieur et interdisant aux familles de sympathisants communistes d’exercer tout métier d’influence qu’il soit dans l’éducation ou les médias. Ces deux événements combinés sont le point de départ de sa réflexion sur le visage de l’exil.
En 1994, Tempo est censuré et interdit de publication. Elle développe alors une antipathie et une colère certaine contre ce gouvernement inégalitaire et despotique.
En 2005 à l’occasion du 40è anniversaire des événements de 65 et d’une édition spéciale de Tempo consacrée aux familles des victimes, émerge chez Leila la nécessité d’écrire sur le dé-génération. Ne pouvant parler ouvertement des victimes directes et de leurs familles, elle choisit dès lors la forme du roman. Retour naît.
En 2006, Leila décide de revenir à l’Indonesia afin d’interroger Oemar Said et ses amis eux aussi déracinés. En tout, elle interviewera une quinzaine de victimes. Ce n’est pas tant l’idéologie de cette petite communauté indonésienne parisienne qui l’intéresse mais plutôt la psychologie de ces exilés politiques. Leila s’intéressera aussi à la seconde génération, une génération souhaitant rejoindre la terre de ses parents, une génération active également et souhaitant améliorer l’Indonésie d’aujourd’hui. Cette seconde génération s’illustrera en Mai 1998, lors de la révolte sociale de Jakarta et Solo provoquant la démission de Suharto.
Au début du livre, on se mélange un peu entre tous ces personnages complexes mais à la fin, on finit par tous les aimer. D’après Philippe Grangé, Leila a réussi à créer des personnages riches, autant masculins que féminins et à traduire le regard des indonésiens sur Paris entre 1965 et 1998 avec une précision et une appropriation remarquable.
Après l’intervention de Leila, les experts ont pris la parole pour évoquer l’imaginaire indonésien quant à la capitale française et préciser le portrait de exilés. Toute l’attention du livre porte sur la psychologie des victimes, des journalistes, des poètes, des écrivains… des intellectuels. La plupart étaient donc très instruits et avait, par leurs lectures, une image de Paris à la Belle Epoque, Paris capitale de l’élégance. Par petites touches, ce roman rend hommage à la ville. Le Marais, la Sorbonne, le Père Lachaise, le Café Flore, la place Danton… nombreuses références sont faites aux symboles historiques et l’on s’aperçoit que les indonésiens ne sont pas tant attirer par les monuments en eux-mêmes, la Tour Eiffel par exemple, mais plutôt par leur âme ou l’inspiration qu’ils ont provoqué. Par exemple, nombreux intellectuels indonésiens souhaite voir le fameux siège où lisait Hemingway dans l’aussi célèbre librairie anglais Shakespeare and Company. Paris est la ville des hommes célèbres, la France, une terre de Lettres. Hemingway écrivait d’ailleurs :
« Il n’y a jamais de fin à Paris et le souvenir qu’en gardent tous ceux qui y ont vécu diffère d’une personne à l’autre. Nous y sommes toujours revenus, et peu importait qui nous étions, chaque fois, ou comment il avait changé, ou avec quelles difficultés -ou quelles commodités- nous pouvions nous y rendre. Paris valait toujours la peine, et vous receviez toujours quelque chose en retour de ce que vous lui donniez. Mais tel était le Paris de notre jeunesse, au temps où nous étions très pauvres et très heureux. »
Pour les personnages de Retour, Paris est aussi une terre d’asile et de liberté (liberté d’expression, liberté intellectuelle, liberté sexuelle…. liberté tout court), une alternative bien meilleure que les Pays-Bas (colonisateur) où nombre de victimes se sont réfugiés. Meilleure car l’archipel et la France ne se sont jamais rencontrés et n’ont donc pas pu créer de traumatisme, Paris est une page blanche, une alternative « saine ».
Pour Leila C. Chudori, Paris est un petit bout oublié d’Indonésie.
Lors de la conférence, Etienne Naveau a pris la parole pour nous parler des auteurs indonésiens ayant écrit sur Paris. Il nous parle notamment de Sitor Situmorang, ecrivain, poète et journaliste sumatranais a vécu en France dans les années 50 et rédigé deux nouvelles inspirées de sont passage ici, Salju di Paris (traduction : Neige à Paris) et Paris la nuit : Entre le souvenir et l’oubli (Paris di waktu malam : yang dikenang dan dilupakan). Il mentionne aussi Nurhayati Sri Hardini Siti Nukatin, cette féministe javanaise arrivée en France dès 1966 et à qui la banlieue parisienne inspire la modernité (le décalage entre la vision étrangère indonésienne et notre vision, à nous français, est saisissant). Pour cette intelligencia indonésienne, Paris est un lieu de pèlerinage, un itinéraire spirituel où marcher sur les traces qu’ont laissé les plus grands. L’inattention au présent, à la réalité du quotidien des français est frappante.
Je vous propose maintenant de découvrir une vidéo diffusée à la fin de cette sixième rencontre pour la littérature indonésienne, vous comprendrez mieux tout ce qu’évoque Paris vu de là-bas…
http://youtu.be/GoVa6bpB4X4
Pour se procurer le livre « Retour », je vous invite à prendre contact avec l’association Pasar Malam par email à [afi.pasar-malam @ wanadoo.fr]. Il vous en coûtera 18€ + les frais de port.
Bonne lecture et n’hésitez pas à partager cet article autour de vous 🙂
Yogyakarta est une ville très spéciale. La première ville où l’on peut apprendre à faire du scooter par exemple (Jakarta et Bali étant trop agitées). Les gens y sont amicaux et accueillants, prêts à vous aider, vous orienter, vous souhaiter une bonne journée. Au sud de Jogja, on trouve des cafés où travailler au calme, on peut aussi y rencontrer des touristes et engager la conversation facilement. Voici un guide des choses à faire absolument à Yogyakarta. Il y en a certainement pleins d’autres mais il fallait bien choisir 🙂
Bien qu’en dehors de la ville, à Magelang exactement (où il faut voir la cascade de Kedung Kayang d’ailleurs), le temple bouddhiste de Borobudur (en indonésien Candi Borobudur) est l’un des principaux attraits touristiques de la région. Le temple de Prambanan (aussi appelé Candi Lara Jonggran) quant à lui est un temple hindou, plus exactement un ensemble de 240 temples shivaites. Concernant le temple Ratu Boko (20 000IDR l’entrée), ce complexe abrite une belle entrée, des pavillons, des piscines et un crématorium mais c’est surtout pour son coucher de soleil qu’il faut y aller !
« Leave your room! » C’est cette petite phrase qui a inspiré 5 amis indonésiens à sortir de chez eux pour découvrir le Mont Arjuno-Weilirang, un volcan situé à Java est et plus de 3300 mètres d’altitude. Moins connu que ses voisins les monts Kelud ou encore Semeru, l’Arjuno-Welirang est pourtant remarquable par les deux sommets (d’ou son nom) qui le forme sur 6 km de distance. Le premier pointe à 3156m tandis que le second culmine à 3339m d’altitude. Ils n’ont connu « que » deux éruptions en 1950 et 1952 bien que l’on en suppose une troisième au début des années 90.
Le nom de Arjuno vient du javanais Arjuna, un héros de l’épopée du Mahabharata, tandis que Welirang vient du mot javanais qui traduit le soufre.
Ce n’est le Ijen ou Bromo mais le mont Arjuno semble faire l’objet d’une belle excursion d’un jour ou deux en trek et camping dans la nature. Qu’en pensez-vous ?
Le jour de la proclamation de la Consitution indonésienne (19 août 1945) faisant de Soekarno le nouveau président de la République, West Java fût la première province à être officialisée. L’ouest de Java, cette terre créée alors que Dieu souriait, ses traditions, son art, la richesse de ses ressources et la chaleur de ses habitants… La beauté dans sa forme la plus parfaite nous dit le réalisateur de cette vidéo. La beauté qu’on se doit de partager, la joyeuse Java Ouest.
69 ans après sa création, West Java continue de grandir et d’évoluer, de prendre de l’avance sur son temps et de cultiver le bien-être. La joie de West Java porte en elle, le réconfort de l’âme.
23 jours à « backpacker » en Indonésie. Au programme : Java, Bali, Nusa Lembongan et les Gilis. Le Captain Ahab partage avec nous les images de ce superbe voyage tourné en GoPro svp !
Au lendemain matin de l’éruption du volcan Kelud (13 février 2014 faisant 13 morts et nécessitant l’évacuation de 200 000 personnes) la ville de Surakarta, située à 200 km du centre de Java, a été recouverte de cendres volcaniques. Parmi les habitants, Adrian Crapciu a capturé ces premiers instants dramatiques sans voyeurisme. Lire la suite
Sur le dos de sa vieille Honda CB, Adrian sillonne l’Indonésie où il vit depuis un an. On le suit sur les routes pour une journée à Java !
Le contenu francophone sur l’Indonésie étant rare, je me permets de relayer ici celui qui me paraît le plus riche pour parfaire notre connaissance de l’archipel. Intervenant depuis plusieurs années dans « Les enjeux internationaux » sur France Culture, François Raillon est directeur du center Asie du sud-est de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS). Ponctuellement, il anime des reportages sur l’Indonésie nous permettant à la fois de suivre l’actualité locale tout en l’inscrivant dans son contexte historique, politique et social. Ces reportages nous permettent donc de mieux comprendre les enjeux et d’avoir une vue plus objective que ne le permet notre expérience touristique.
L’élection générale qui se déroule en Indonésie devrait marquer l’émergence d’un nouveau président, en l’occurrence l’ancien gouverneur de Jakarta. Cet homme de 52 ans incarne une relève politique qui a tardé à surgir dans ce pays après avoir subi le long règne dictatorial de Suharto. Le système politique indonésien, fragmenté, prévoit qu’un parti qui obtient 20% des voix, ou 25% de sièges au parlement, est autorisé lui-même à désigner son candidat à la présidence !
L’essor économique de l’Indonésie surprend les observateurs par son ampleur et sa solidité. Le chemin parcouru depuis la crise financière de 1998, qui avait frappé toute l’Asie du Sud-est et transformé l’Indonésie en un corps malade, est depuis longtemps oublié. Le pays doit sa croissance au transfert d’industries attirées par les coûts de main-d’oeuvre moins élevés qu’en Chine, par une refonte du système bancaire et, enfin, par la croissance d’une classe moyenne de 50 millions d’habitants, soit autant qu’en France ! Toutes ces données conjuguées font, de ce chapelet d’îles étendu sur trois fuseaux horaires, la dixième puissance économique mondiale…
Dix ans après la crise financière qui avait frappé de plein fouet l’ensemble des pays asiatiques, l’Indonésie considéré alors comme le pays malade de la région, connaît depuis une croissance économique qui le classe en tête des pays émergents les plus performants de toute la planète. Cet archipel composé de 12000 îles, en apparence sans homogénéité, a trouvé depuis quelques années une stabilité politique qui a favorisé l’essor d’une classe moyenne et développé, plus surprenant encore, un vrai sentiment d’unité nationale. Après trente ans de dictature, suivis d’une transition chaotique, des tendances séparatistes ont été normalisées et le pays connaît aujourd’hui une montée en puissance très surprenante, y compris pour ses voisins.
Les Enjeux internationaux (@EnjeuxInter sur Twitter) est une courte émission quotidienne de géopolitique qui s’attache à resituer chaque enjeu dans sa perspective historique, à en évaluer la portée, à en imaginer l’avenir. Certains domaines sont traités en priorité : la géopolitique, les rapports de force régionaux, la diplomatie, les crises, la défense et les débats stratégiques, les grandes évolutions de l’économie mondiale, la démographie. Les régions et les nations délaissées par les media y occupent également une place non négligeable. Thierry Garcin est docteur d’État en science politique, habilité à diriger des recherches, et a publié de nombreux articles et ouvrages, dont « Les Grandes Questions Internationales depuis la chute du mur de Berlin » et « Géopolitique de l’Arctique ». Eric Laurent se consacre à l’écriture d’ouvrages géopolitiques à succès, dont « La face cachée des banques. Scandales et relations sur les milieux financiers ».
Cet article sera étoffé au fil des mois et je vous invite aussi à partager vos liens vers d’autres émissions de radio liées à notre thème, en commentaires ci dessus. Merci à tous 🙂
Cette série de photos du Mont Bromo, du Kawa Ijen et ses ramasseurs de soufre a été prise en 2012 par Thomas Ciszewski, photographe pour le plaisir et directeur de création dans le digital dans la vie. Il a également voyagé à Bali, Lombok et Sumatra…
Je vous invite à découvrir son site www.thomas-ciszewski-photography.com
Le projet de la Mosquée Masjid Agung Jawa Tengah du kota de Semarang à Java Central est né en 2002 à l’initiative du gouverneur du kota en collaboration avec le Conseil Indonésien des Oulémas (MUI) et sous l’égide du Ministre de la Religion d’alors, Saïd Agil Husin al-Munawar. Elle se trouve exactement dans le village de Sambirejo dans le kecamatan de Gayamsari. Ouverte pour la première au public un vendredi de mars 2004, elle a ensuite été inaugurée en 2006 par le Président Yudhoyono et sa femme. A cette occasion, une inscription a été faite sur le plus haut sommet de la mosquée avec de la pierre naturelle venant du Mont Merapi. Lire la suite